La grande consutation des entrepreneurs : vague de Juin

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Les dirigeants profitent pleinement de la levée des restrictions

Pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire, l’indicateur de l’optimisme des dirigeants repasse la barre des 100 points, pour s’établir à 108 au niveau global.

Avec la fin du couvre-feu et de l’obligation de porter le masque en extérieur, les dirigeants d’entreprises comptant 0 à 9 salariés affichent un indicateur équivalent à celui des dirigeants des entreprises plus grandes : 108 points et 107 points respectivement.

Cette progression se fonde sur la satisfaction ressentie par les dirigeants concernant la période actuelle : 47% trouvent que « c’est très bien en ce moment », soit 20 points de plus qu’en mai.

Signe qu’ils ne voient pas la période actuelle comme une simple embellie entre deux vagues de l’épidémie, les dirigeants affichent en plus une confiance en forte hausse concernant les perspectives de l’économie. 81% sont confiants pour les perspectives de leur propre entreprise et 43% pour celles de l’économie française.

Cela a des conséquences concrètes sur leurs souhaits en matière d’embauche : 15% des dirigeants souhaitent augmenter leur nombre de salariés, dépassant de trois points le maximum atteint en mai (12% le mois dernier).

Relativement peu de dirigeants s’attendent à ce que leur entreprise subisse un effet négatif de la potentielle réduction des aides publiques mises en place pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire : 17%, dont seulement 3% craignent un impact très négatif. L’effet anticipé sur l’économie française en général est plus ambigu.

Si 55% des dirigeants d’entreprise s’attendent à un impact négatif, 30% estiment au contraire que la réduction des aides aura un impact positif.

Les dirigeants du secteur du commerce sont les plus nombreux à s’attendre à un impact négatif d’une potentielle baisse des aides (25%).

Ceux du secteur de la construction sont à l’inverse les moins inquiets concernant cette éventualité (10% ).

 

La sérénité est de mise pour l’été

Pour la période estivale, après plus d’un an d’une période de crise, tous les dirigeants d’entreprise n’auront pas l’occasion de prendre du repos.

D’un côté 36% ne prendront pas de vacances cet été et ne pourront pas souffler avant la rentrée. D’un autre, une partie des dirigeants ont prévu des vacances assez longues : 4% partiront entre 3 et 7 jours, 18% entre 1 et 2 semaine, 22% entre 2 et 3 semaines et 18% plus de 3 semaines.

En revanche, pendant ces longues vacances, les dirigeants concernés seront moins nombreux à totalement déconnecter (56%, -8 points par rapport à 2020).

Au-delà des vacances, une majorité des dirigeants d’entreprise se dit sereine concernant la période estivale, que ce soit vis-à-vis de la situation économique en France (64%) ou de la situation sanitaire (57%).

Cette sérénité est encore plus forte concernant la situation économique de leur propre entreprise : 82% sont sereins, 14% étant même très sereins.

47% des dirigeants déclarent qu’ils doivent s’approvisionner en matières premières auprès de fournisseurs.

Ces dirigeants constatent que la crise sanitaire a eu de nombreux impacts sur les capacités des fournisseurs de matières premières.

La moitié constate un rallongement des délais de livraison (51%), un rallongement des délais de commande de la part des fournisseurs (50%) ou des difficultés d’approvisionnement (49%). 38% constatent même des pénuries, et 28% une offre moins variée.

Toutefois, l’impact le plus constaté est la hausse des prix des matières premières chez les fournisseurs.

68% des dirigeants concernés en font part, 38% des dirigeants notant même une hausse des prix « importante ».

Parmi les dirigeants qui ont subi une hausse de prix des matières premières dont ils ont besoin, 52% ont choisi de répercuter cette hausse sur leurs prix de vente, dont 14% en intégralité. 

Premier secteur à s’approvisionner en matières premières auprès de fournisseurs (90% d’entre eux sont concernés), les dirigeants de la construction sont les plus nombreux à avoir constaté une hausse de leurs prix (60%).

A l’occasion du G7 finances à Londres le 5 juin dernier, les pays du G7 ont annoncé leur volonté d’instaurer un impôt minimum mondial sur les sociétés.

Avec un taux fixé à 15% comme annoncé, cette mesure recueille l’approbation d’une large partie des dirigeants d’entreprise.

Pour une majorité d’entre eux, ce serait une bonne chose à la fois pour l’économie française (75%), pour l’économie européenne (74%), pour l’économie des pays développés en général (72%) mais également pour celle des pays en développement (64%).

Un impôt minimum fixé à 25% serait en revanche moins bien accueilli : 48% verraient un tel taux comme une bonne chose pour l’économie française ou l’économie européenne, 47% pour l’économie des pays développés et 38% pour les pays en développement .

 

Source : Sondage Opinion Way - CCI France - La Tribune - LCI

 

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