Les dirigeants d’entreprises partagés entre confiance dans les perspectives pour leur entreprise et prudence sur le contexte économique

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Une moitié des dirigeants souhaite des mesures pour la vaccination

 

Malgré la décrue de l’épidémie, les dirigeants affichent un niveau d’optimisme stable par rapport à juillet, l’indicateur s’établissant à 96. Ce niveau est d’ailleurs similaire pour les entreprises comptant 0 à 9 salariés (96) et pour les entreprises plus grandes (92).

Concernant la confiance des dirigeants dans les perspectives pour les douze prochains mois, on observe toutefois des dynamiques divergentes.

76% se déclarent confiants dans les perspectives de leur entreprise, soit 3 points de plus qu’en juillet.

À l’échelle macroéconomique, la confiance des dirigeants est toutefois en léger recul. Seuls, 37% des dirigeants sont confiants pour l’économie française (-3 points) et 35% pour l’économie mondiale (-4 points).

18% des dirigeants d’entreprise déclarent que leur secteur est concerné par l’obligation vaccinale.

Parmi les entreprises qui ont des salariés mais ne sont pas concernées par l’obligation vaccinale, seule une minorité prévoit une politique de test des employés.

25% des dirigeants concernés déclarent ainsi qu’ils vont mettre à disposition des salariés des autotests dans le respect des règles de volontariat et de secret médical, dont 10% certainement. 22% déclarent également que leur entreprise va participer aux campagnes de dépistage organisées par les autorités sanitaires, dont 5% certainement.

Voyant peut-être cela comme une alternative à une politique de dépistage, une moitié des dirigeants est favorable à des mesures pour la vaccination des salariés. 37% d’entre eux se déclarent favorables à une forme d’obligation vaccinale en entreprise, que ce soit pour les employés uniquement (7%) ou même pour les employés et les clients (30%).

14% des dirigeants préfèreraient des mesures moins coercitives, qu’il s’agisse d’une rétribution financière aux employés qui se font vacciner (5%) ou des jours de congés supplémentaires (9%).

48% des dirigeants sont toutefois opposés à toute forme de mesures pour la vaccination qui impliquerait les entreprises. o L’opposition à des mesures est plus forte dans les entreprises comptant 10 salariés ou plus : 61% contre 48% pour l’ensemble des entreprises.

Le rejet est également plus fort dans les secteurs de l’industrie (70%) et de la construction (63%).

1 dirigeant sur 10 compte proposer du télétravail à ses salariés

Signe d’une forme de retour à la normale attendu par les dirigeants, la plupart des entreprises qui comptent des salariés n’ont pas l’intention de leur proposer des jours de télétravail dans les mois à venir (87%).

Si 68% des dirigeants le justifient par une incompatibilité du télétravail avec l’activité des employés, 19% indiquent simplement qu’ils souhaitent un retour de tous les salariés complètement en présentiel.

Pour autant, 13% de dirigeants d’entreprises comptant au moins un salarié déclarent qu’ils proposeront au moins un jour de télétravail par semaine à leurs employés. Parmi elles, 5% comptent proposer un jour au maximum, 7% deux jours au maximum et 1% trois jours au maximum.

Le télétravail complet ou presque (4 ou 5 jours par semaine) est exclu. o Les entreprises du secteur des services, à l’activité plus souvent compatible avec le télétravail, sont les plus nombreuses à vouloir en proposer (19% contre 8% dans le commerce notamment).

Les entreprises comptant 10 salariés ou plus envisagent aussi plus souvent de le faire : 29% contre 10% des entreprises comptant 1 à 9 salariés. 

A l’heure actuelle, le dispositif gouvernemental de prise en charge des coûts fixes ne concerne qu’une très faible part des entreprises (3%).

40% des dirigeants déclarent avoir entendu parler de l’extension de ce dispositif, en remplacement du fonds de solidarité.

Le travail d’information qui reste à accomplir sur ce sujet est donc conséquent, 60% des dirigeants n’étant pas au courant de cette évolution. 

Les dirigeants des petites entreprises semblent un peu mieux informés : 40% contre 34% dans les entreprises plus grandes.

Avant son extension, le dispositif de prise en charge des coûts fixes bénéficie d’une image globalement positive auprès des dirigeants d’entreprise.

73% le trouvent nécessaire et 65% le jugent efficace. Il parait même suffisant pour 58% des dirigeants.

Seul un point divise davantage les dirigeants : alors que le dispositif n’est pas accessible pour toutes les entreprises, moins de la moitié des dirigeants le qualifie d’équitable (49%).

Source : Sondage Opinion Way - CCI France - La Tribune - LCI

 

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